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Cher(e) client(e),
Le 10 juillet sonne la fin de l’état d’urgence sanitaire lié à l’épidémie du Coronavirus (Covid 19).
Afin d’aider à la reprise de l’activité, de nouveaux textes instaurant des mesures d’urgence dérogatoires à la réglementation du travail, ont été publiés.
Votre cabinet SECAB vous accompagne dans cette période de transition.
Pour les microentreprises |
Pour les indépendants (hors microentreprises) |
Pour les TPE/PME |
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Echéances sociales/fiscales (URSSAF, impôts) |
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Impôts & Taxes (Cf. tableau des dates de report de déclaration et de paiement ci-dessous) |
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Arrêt de travail et indemnisation pour la garde d’enfants |
Possible de demander un arrêt de travail et une prise en charge exceptionnelle d’indemnités journalières par l’Assurance Maladie, si vous avez des enfants de moins de 16 ans au jour du début de l’arrêt ainsi que des enfants en situation de handicap sans limite d’âge. Ce dispositif s’adresse aux parents qui n’auraient pas d’autre possibilité pour la garde de leurs enfants (télétravail notamment) que de rester à leur domicile. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site https://declare.ameli.fr/ Attention : Un seul arrêt de travail est possible par parent pour la garde d’enfant à domicile. Celui-ci peut être partagé et fractionné pendant la période de 14 jours. |
Possible de demander un arrêt de travail et une prise en charge exceptionnelle d’indemnités journalières par l’Assurance Maladie, si vous avez des enfants de moins de 16 ans au jour du début de l’arrêt ainsi que des enfants en situation de handicap sans limite d’âge. Ce dispositif s’adresse aux parents qui n’auraient pas d’autre possibilité pour la garde de leurs enfants (télétravail notamment) que de rester à leur domicile. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site https://declare.ameli.fr/ Attention : Un seul arrêt de travail est possible par parent pour la garde d’enfant à domicile. Celui-ci peut être partagé et fractionné pendant la période de 14 jours. |
Possible de demander un arrêt de travail et une prise en charge exceptionnelle d’indemnités journalières par l’Assurance Maladie, si vous avez des enfants de moins de 16 ans au jour du début de l’arrêt ainsi que des enfants en situation de handicap sans limite d’âge. Ce dispositif s’adresse aux parents qui n’auraient pas d’autre possibilité pour la garde de leurs enfants (télétravail notamment) que de rester à leur domicile. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site https://declare.ameli.fr/ Attention : Un seul arrêt de travail est possible par parent pour la garde d’enfant à domicile. Celui-ci peut être partagé et fractionné pendant la période de 14 jours.
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Chômage partiel |
Les microentrepreneurs ne peuvent, du fait de leur statut, y avoir recours. |
Les indépendants ne peuvent, du fait de leur statut, y avoir recours. |
En cas de diminution d’activité de votre entreprise, ce dispositif permet aux salariés, dont le travail est suspendu et sous certaines conditions, de percevoir une allocation égale à 70 % de leur rémunération brute. Cette allocation, versée par l’entreprise, est prise en charge par l’Etat. Le Gouvernement a annoncé le 16/03/2020 qu’un décret sera pris dans les tous prochains jours pour réformer le dispositif d’activité partielle, afin de couvrir 100% des indemnisations versées aux salariés par les entreprises, dans la limite de 4,5 Smic. D’autre part, le ministère du travail donne 30 jours aux entreprises pour déclarer leur activité partielle, avec effet rétroactif. Si vous rencontrez des difficultés nécessitant la mise en chômage partiel de tout ou partie de vos salariés, nous vous invitons à envoyer votre demande par email à l’adresse suivante : equipe.social@secab.com
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Crédits bancaires |
Concernant les banques : Un soutien de l’Etat et de la Banque de France (médiation du crédit) permet de négocier avec votre banque professionnelle un rééchelonnement de vos crédits bancaires. Nous vous invitons à vous rapprocher de votre conseiller bancaire habituel pour en savoir plus.
Concernant BPI France :
Concernant le médiateur du crédit : Le ministre de l’Economie et des Finances en lien avec le Gouverneur de la Banque de France a décidé de mobiliser la médiation du crédit pour accompagner sur les territoires dans les départements toutes les PME qui auraient besoin de renégocier leurs contrats et de renégocier leurs crédits. |
Concernant les banques : Un soutien de l’Etat et de la Banque de France (médiation du crédit) permet de négocier avec votre banque professionnelle un rééchelonnement de vos crédits bancaires. Nous vous invitons à vous rapprocher de votre conseiller bancaire habituel pour en savoir plus.
Concernant BPI France :
Concernant le médiateur du crédit : Le ministre de l’Economie et des Finances en lien avec le Gouverneur de la Banque de France a décidé de mobiliser la médiation du crédit pour accompagner sur les territoires dans les départements toutes les PME qui auraient besoin de renégocier leurs contrats et de renégocier leurs crédits. |
Concernant les banques : Un soutien de l’Etat et de la Banque de France (médiation du crédit) permet de négocier avec votre banque professionnelle un rééchelonnement de vos crédits bancaires. Nous vous invitons à vous rapprocher de votre conseiller bancaire habituel pour en savoir plus.
Concernant BPI France :
Concernant le médiateur du crédit : Le ministre de l’Economie et des Finances en lien avec le Gouverneur de la Banque de France a décidé de mobiliser la médiation du crédit pour accompagner sur les territoires dans les départements toutes les PME qui auraient besoin de renégocier leurs contrats et de renégocier leurs crédits.
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Indemnisation |
Si vous êtes effectivement infecté(e) par le virus, vous pouvez bénéficier d’une indemnité journalière maladie :
Pour bénéficier de cette indemnité vous devez être en arrêt de travail prescrit par un médecin d’une Agence Régionale de Santé (ARS). Pour les microentrepreneurs, le montant de l’indemnité journalière est compris entre 5,46 € et 56,35 € selon vos revenus (chiffre d’affaires – abattement forfaitaire) des 12 derniers mois d’activité. |
Si vous êtes effectivement infecté(e) par le virus, vous pouvez bénéficier d’une indemnité journalière maladie :
Pour bénéficier de cette indemnité vous devez être en arrêt de travail prescrit par un médecin d’une Agence Régionale de Santé (ARS). Pour les indépendants, l’indemnité journalière que vous recevrez pendant votre arrêt de travail est comprise entre 22,54 € et 56,35 € par jour. |
Si vous êtes effectivement infecté(e) par le virus, vous pouvez bénéficier d’une indemnité journalière maladie :
Pour bénéficier de cette indemnité vous devez être en arrêt de travail prescrit par un médecin d’une Agence Régionale de Santé (ARS). Pour les TPE/PME, l’indemnité journalière que vous recevrez pendant votre arrêt de travail est comprise entre 22,54 € et 56,35 € par jour.
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Enregistrement des actes de société |
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Pendant toute la période d’urgence sanitaire, le dépôt des actes de société auprès des services de l’enregistrement peut être réalisé par courriel. Il peut s’agir d’actes signés électroniquement ou d’actes au format papier qui sont ensuite scannés par l’expert-comptable. Lorsque des droits sont dus, le règlement doit être effectué par virement, préalablement au dépôt de l’acte auprès du service de l’enregistrement. Une fois la formalité réalisée, la première page de la copie de l’acte sera retournée par courriel avec la mention d’enregistrement. |
Thème | Textes | Contenu | Dates d’application |
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Activité partielle | Ordonnance n°2020-346 du 27 mars 2020
Ordonnance n°2020-428, 15 avril 2020, article 6 Ordonnance n°2020-460 du 22 avril 2020 |
Élargissement du dispositif à de nouveaux bénéficiaires ; prise en compte des heures supplémentaires structurelles ; reste à charge pour l’employeur amélioré; uniformisation du taux de CSG ; assujettissement aux charges sociales pour l’indemnité horaire excédant 3,15 Smic ( à compter du 1er mai) ; possibilité d’individualiser l’activité partielle par accord collectif… | Du 12 mars au 31 décembre 2020 |
Loi n° 2020-2020-734 du 17 juin 2020 | – Instauration d’un dispositif d’activité partielle de longue durée à compter du 1er juillet 2020 au 30 juin 2022; – maintien des garanties collectives de prévoyance pendant l’activité partielle ; – monétisation de certains jours de repos pour compléter l’indemnité d’activité partielle; – prise en compte des périodes d’activité partielle (du 1er mars au 31 décembre 2020) pour les droits à la retraite de base; – précisions sur le calcul de l’indemnité d’AP pour les CDD d’usage d’insertion |
Du 12 mars au 31 décembre 2020 |
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Décret n° 202-325, du 25 mars 2020 | Procédure écourtée et simplifiée de demande d’autorisation de l’activité partielle en cas d’urgence; passage d’une allocation forfaitaire à une allocation proportionnelle; extension aux forfaits jours du bénéfice de l’activité partielle réduite |
A compter du 1er mars 2020 | |
Loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 Ordonnance n°2020-770 du 24 juin 2020
Décret n° 2020-810 du 29 juin 2020 |
Modification du taux de l’allocation d’activité partielle versée à l’employeur :
– 70 % pour toutes les entreprises entre le 1er mars et le 31 mai 2020 ;
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1er juin au 30 septembre |
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Décret n° 2020-435 du 16 avril 2020 modifié par le décret. n° 2020-522 du 5 mai 2020 | Précisions sur le calcul de l’indemnité et de l’allocation pour des cas particuliers : forfait jour, cadres dirigeants, salariés “portés”, VRP, salariés à domicile… |
Du 12 mars au 31 décembre 2020 |
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Décret n°2020-794 du 26 juin 2020 | Précisions sur les modalités : absence de consultation du CSE dans les entreprises de moins de 50 salariés (mesure pérenne applicable depuis le 29 juin) ; modalités de consultation du CSE en cas d’activité partielle individualisée, demande centralisée en cas de multi-établissement, calcul du salaire de référence en cas d’heures supplémentaires et d’horaires d’équivalence, procédure de remboursement en cas de trop perçu ou non respect des engagements. | Du 12 mars au 31 décembre |
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Arrêté du 31 mars 2020 | Contingent d’heures indemnisables : 1€607 heures
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Pour l’année 2020 | |
Loi de finances rectificative, n°2020-473 du 25 avril 2020, article 20
Décrets n° 2020-520 et n° 2020-521 du 5 mai 2020 |
Placement en activité partielle, en l’absence de télétravail, des salariés “vulnérables”ou partageant le domicile avec une personne vulnérable ou parent d’un enfant de moins de 16 ans ou d’un enfant handicapé (même majeur) dont l’établissement d’accueil est fermé
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Du 1er mai au 31 décembre 2020 |
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Congés payés
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Ordonnance n° 2020-323 du 25 mars 2020, article 1 | Possibilité par accord collectif d’imposer : les dates de 6 jours de congés acquis avec un délai de prévenance d’un jour franc, le fractionnement du congé principal de 24 jours, de dissocier les congés des conjoints salariés dans la même entreprise
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Du 27 mars au 31 décembre 2020 |
Jours RTT, Jours de repos des forfaits jours, jours de repos sur CET | Ordonnance n° 2020-323 du 25 mars 2020, articles 2 à 5 | Possibilité d’imposer, par décision unilatérale, la date de prise de 10 jours de repos acquis, avec un délai de prévenance d’un jour franc à la condition que l’intérêt de l’entreprise le justifie eu égard aux difficultés économiques liées à la propagation du Covid-19 Information sans délai et par tout moyen du CSE. Avis postérieur possible dans un délai d’un mois.
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Du 27 mars au 31 décembre 2020 |
Mesures permettant aux entreprises de faire face à un surcroît d’activité
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Repos dominical | Ordonnance n°2020-323 du 25 mars 2020, article 7 Décret n° 2020-573 du 15 mai 2020 Autres décrets en attente |
Dans les secteurs “particulièrement nécessaires à la sécurité de la nation ou à la continuité de la vie économique et sociale” fixés par décret, possibilité pour les entreprises de de déroger au repos dominical.
A la date du 16 mai, un seul secteur a été autorisé à utiliser cette dérogation : l’activité liée à la mise en oeuvre du dispositif de détection et suivi des personnes touchées par le Covid-19. Information sans délai et par tout moyen du CSE et de la Direccte. Avis postérieur possible
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A compter du décret et jusqu’au 31 décembre 2020 |
Durée maximale de travail | Ordonnance n°2020-323 du 25 mars 2020, article 6 Décret en attente |
Dans les secteurs “particulièrement nécessaires à la sécurité de la nation ou à la continuité de la vie économique et sociale” : durée quotidienne maximale portée ‘à 12 heures ; durée hebdomadaire maximale portée à 60 heures; durée hebdomadaire moyenne sur 12 semaines portée à 48 heures (44 heures pour le travailleur de nuit) ;durée du repos quotidien réduite jusqu’à 9 heures consécutives. Information sans délai et par tout moyen du CSE et de la Direccte. Avis postérieur du CSE possible dans un délai d’un mois. |
A compter du décret (non encore paru) et jusqu’au 31 décembre 2020 |
Prêt de main d’oeuvre | Loi n° 2020-202–734 du 17 juin 2020 Site du ministère |
Prêt de main d’oeuvre facilité et allégement de l’obligation du caractère non lucratif Modèles de convention de prêt de main d’oeuvre et d’avenant au contrat de travail établis par le ministère du Travail
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Du 29 juin au 31 décembre 2020 |
Mesures permettant d’alléger les charges des entreprises
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Report du paiement des cotisations sociales | Ordonnance n°2020-428 du 15 avril 2020, article 4 Lettre Urssaf | Possibilité de reporter ou d’aménager tout ou partie du paiement des cotisations de mars, d’avril, mai, juin, sans pénalité ni majoration mais maintien de la DSN |
Depuis mars 2020 |
Report du paiement des cotisations Agirc-Arrco | Information Agirc-arrco | Possibilité de reporter les cotisations Agirc Arrco
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Depuis mars 2020 |
Report des délais de recouvrement | Ordonnance n°2020-316 du 25 mars 2020, article 4 modifié par ordonnnce n°2020-560 du 13 mai 2020 | Sauf pour le travail dissimulé, report des délais de recouvrement des cotisations et des délais de contrôle et de contentieux
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Entre le 12 mars et le 30 juin |
Report de la date de versement de l’épargne salariale | Ordonnance n°2020-322 du 25 mars 2020, article 2 | Report des dates limites de versement des sommes de l’intéressement et de la participation (ou de leur affectation sur un plan ou compte) au 31 décembre 2020.
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Report des délais concernant les déclarations des AT-MP | Ordonnance n°2020-460 du 22 avril 2020 modifié par ordonnance n°2020-737 du 17 juin 2020 | Report des délais de déclaration des accidents du travail, de procédure de reconnaissance des AT, de l’établissement de réserves.
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Depuis le 12 mars 2020 |
Maintien des ristournes ou d’avances en matière d’AT-MP | Arrêté du 7 avr. 2020 | Maintien sur quatre mois des ristournes et des avances malgré le report des cotisations
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Entre le 12 mars et le 10 juillet 2020 |
Prorogation des délais échus |
Ordonnance n°2020-306 du 25 mars 2020, article 9 modifié par ordonnance n°2020-560, 13 mai 2020 | Report du terme ou de l’échéance de formalités légales ou de délais administratifs qui devaient être réalisés entre le 12 mars 2020 et le 23 juin 2020.
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Entre le 12 mars et le 23 juin inclus |
Décret n° 2020-471 du 24 avril 2020 | Reprise des délais qui avaient été suspendus par l’ordonnance n°2020-306 pour certaines procédures en droit du travail : PSE, rupture conventionnelle, dérogations en durée du travail (décret n° 2020-471 du 24 avril 2020)
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A compter du 22 avril 2020 | |
Mesures permettant de maintenir ou d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés
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Arrêt de travail lié au Covid-19
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Salariés malades et salariés “cas contact” | ||
Loi n°2020-290 du 23 mars 2020, article 8 Décret n°2020-73 du 31 janvier 2020 modifié par le décret n°2020-227 du 9 mars 2020 modifié par le décret. n° 2020-637 du 27 mai 2020 |
Droit aux indemnités journalières de la sécurité sociale sans délai de carence ni de condition d’activité antérieure minimale pour les salariés “cas contact” (D. n°2020-73 mod. par D. n° 2020-459) ou en cas d’arrêt de travail “classique”(L. n°2020-290)
Avant le 1er mai , bénéficiaient également de cette indemnisation maladie les salariés vulnérables ou vivant avec une personne vulnérable, salarié gardant un enfant dont l’établissement scolaire ou d’accueil était fermé?.depuis le 1er mai, ils sont placés en activité partielle
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Du 12 mars au 10 octobre 2020 (décret n°2020-637) |
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Ordonnance n° 2020-428 du 15 avril 2020, article 3 | Non prise en compte des IJSS versées pour un arrêt de travail débutant entre le 12 mars et le 10 juillet 2020 dans le plafond d’IJSS sur trois ans
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Du 12 mars au 10 Juillet 2020 |
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Ordonnance n°2020-322 du 25 mars 2020, article 1: modifié par l’ordonnance n° 2020-428 du 15 avril 2020, article 9 |
Droit à l’indemnisation complémentaire maladie par l’employeur sans condition d’ancienneté ni délai de carence (ou délai de carence réduit à quatre jours pour les arrêts maladie “classique”)
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Du 12 mars au 30 avril 2020 (si passage en activité partielle) ou au 10 octobre 2020 |
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Décret n° 2020-434 du 16 avril 2020 (abrogeant le décret. n°2020-193 du 4 mars 2020) |
Neutralisation des arrêts de travail des 12 derniers mois pour calculer la durée maximale d’indemnisation “employeur” Montant de l’indemnité complémentaire légale maintenue à 90 % |
Du 12 mars au 30 avril 2020 |
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Salariés vulnérables ou gardant un enfant à compter du 1er mai |
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Loi de finances rectificative n°2020-473 du 25 avril 2020, article 20 Décrets n° 2020-520 et 521 du 5 mai 2020 |
Indemnisation par la voie, en l’absence de télétravail, du placement en activité partielle pour les salariés “vulnérables”ou partageant le domicile avec une personne vulnérable ou parent d’un enfant de moins de 16 ans ou d’un enfant handicapé, mineur ou majeur, devant resté “confiné”.
Pour les autres arrêts de travail, maintien de l’indemnisation maladie selon les conditions prévues ci-dessus (mesures avant le 1er mai et ce jusqu’au 10 octobre 2020).
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Du 1er mai au 31 décembre 2020 |
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Prime pouvoir d’achat |
Ordonnance n° 2020-385 du 1er avril 2020 | Suppression de l’obligation de conclure un accord d’intéressement pour les primes de moins de 1 000 euros Report de la date limite de versement au 31 août 2020 |
Du 12 mars au 31 août 2020 |
Ordonnance n° 2020-460 du 22 avril 2020, article 19 | Possibilité pour les associations de verser une prime jusqu’à 2 000 euros sans accord d’intéressement
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Intéressement dans les TPE | Loi du 17 juin 2020 | Possibilité de mettre en place l’intéressement par décision unilatérale dans les TPE
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Depuis le 19 juin 2020 |
Assurance Chômage |
Ordonnance n°2020-324 du 25 mars 2020 Loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 Décret n° 2020-425 du 14 avril 2020, article 1-4 Arrêté du 16 avril 2020, article 1-3 |
Prolongation des allocations pour les fins de droit jusqu’au 31 mai Allongement de la période de référence servant au calcul de la durée d’affiliation Suspension du délai de dégressivité concernant les salaires au-delà de 5 000 euros Nouveau cas de démission légitime : démission pour prendre un nouveau CDI ou CDD |
Du 12 mars au 31 juillet 2020 |
Décret n° 2020-425 du 14 avril 2020, article 5-9 Arr.êté du 16 avril 2020, article 4-5 | Report de l’entrée en vigueur du nouveau calcul du salaire de référence au 1er septembre 2020 (au lieu du 1er avril)
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Mesures permettant de maintenir le statut de certains salariés
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Apprentissage et professionnalisation | Ordonnance n° 2020-387 du 1er avril 2020 modifié par l’ordonnance n°2020-428 du 15 avril 2020, article 7 | Prolongation du contrat ,dont la date de fin survient entre le 12 mars et le 31 juillet 2020, jusqu’à la fin du cycle de formation poursuivi initialement. Exclusion de la durée maximale du contrat et de la formation ainsi que de l’âge maximal en cas de prolongation du contrat
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Du 12 mars au 31 juillet 2020 |
CDD et intérim | Loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 | Possibilité de déroger par accord collectif à la réglementation sur les CDD ( renouvellement, succession de CDD…)
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Du 19 juin au 31 décembre 2020 |
Contrats d’insertion | Loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 | Prolongation de la durée maximale des contrats d’insertion, conclus entre le 1er mars et le 10 janvier 2021, jusqu’à 36 mois
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Du 1er mars au 10 janvier 2021 |
Travailleurs étrangers | Ordonnance n°2020-328 du 25 mars 2020, article 1, modifié par l’ordonnance n°2020-460 du 22 avril 2020, article 24 Loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 |
Prolongation de six mois de la validité des titres de séjours qui ont expiré entre le 16 mars et le 15 juin 2020 |
Du 16 mars au 15 juin 2020 |
Mesures d’adaptation permettant la continuité du fonctionnement d’institutions
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Comité social et économique : élection et fonctionnement |
Ordonnance n°2020-389 du 1er avril 2020 modifiée par l’ordonnance. n°2020-560 du 13 mai 2020, article 9 modifiée par l’ordonnance n°2020-737 du 17 juin 2020 Décret n° 2020-419 du 10 avril 2020 : Instruction DGT du 7 avril 2020 | Report et suspension des élections et dispense d’élections partielles (du 12 mars 2020 et jusqu’au 31 août 2020) mais possibilité de reprendre les élections dès le 3 juillet. En cas de dérogations à la réglementation de la durée du travail autorisées dans certains secteurs : information sans délai et par tout moyen du CSE, avis postérieur possible dans un délai d’un mois. Autorisation des réunions à distance sous forme de visioconférence, de conférence téléphonique et en cas d’impossibilité de ces deux outils, de messagerie instantanée |
Du 12 mars au 31 août 2020 |
Ordonnance n°2020-460 du 22 avril 2020, article 9 modifiée par l’ordonnance n°2020-507 du 2 mai 2020 Décret n° 2020-508 du 2 mai 2020 Décret n° 2020-509 du 2 mai 2020 |
Délai de consultation réduit à huit jours en l’absence d’expert, 11 jours en cas d’expertise…, sauf en cas de PSE, d’informations récurrentes, d’accord de performance collective Délai pour communiquer l’ordre du jour aux membres du CSE réduit à deux jours avant la réunion (trois jours pour le CSE central)
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Du 4 mai au 10 octobre 2020 |
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Election dans les TPE | Ordonnance n°2020-389 du 1er avril 2020 Loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 Arrêté du, 24 avril 2020 | Report des élections de représentativité dans les TPE au 1er semestre 2021 Report de la publication des candidatures au 12 mai 2020 |
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Commissions paritaires régionaux interprofessionnels | Ordonnance du n° 2020-389 du 1er avril 2020 Loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 | Prorogation des mandats des membres de CPRI en cours et renouvellement des mandats au plus tard le 31 décembre 2021
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Avant décembre 2021 |
Médecine du travail | Ordonnance n° 2020-386 du 1er avril. 2020, article 5 Décret n° 2020-410 du 8 avril 2020 Décret n° 2020-549 du 11 mai 2020 |
Report possible des visites médicales prévues entre le 12 mars et le 31 août 2020 jusqu’au 31 décembre 2020 Possibilité de prescrire des arrêts de travail liés au Covid-19 (du 13 au 31 mai 2020)
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Du 12 mars au 31 août 2020 |
Conseil de prud’hommes : mandat et procédure |
Ordonnance n° 2020-389 du 1er avril 2020 Loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 Décret 2020-482 du 27 avril 2020 | Report des élections et prorogation des mandats. Délai supplémentaire d’un an pour suivre la formation obligatoire initiale
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Ordonnance n° 2020-304 du 25 mars 2020 | Adaptation de la procédure prud’homale
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Du 12 mars au 10 août 2020 |
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Formation professionnelle | Ordonnance n° 2020-387 du 1er avril 2020 | Report de l’entretien “état des lieux” jusqu’au 31 décembre 2020 Report de la certification Qualiopi au 1er janvier 2022 |
Jusqu’au 31 décembre 2020 |
Négociation d’accords collectifs d’entreprise | Ordonnance n° 2020-428, du 15 avril 2020, article 8, modifiée par l’ordonnance n° 2020-737 du 17 juin 2020 |
Pour les accords conclus jusqu’au 10 octobre 2020 dont l’objet est de faire face aux conséquences de l’épidémie du Covid-19 : réduction du délai pour demander la validation d’un accord minoritaire ou celui pour présenter une demande de négociation d’un mois à huit jours, réduction du délai pour organiser la consultation des salariés pour ratifier un accord dans les TPE de 15 jours à cinq jours .
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Du 17 avril au 10 octobre 2020 |
Négociation d’accords de branche | Ordonnance n°2020-428 du 15 avril 2020, article 8, modifiée par l’ordonnance n° 2020-737 du 17 juin 2020 Décret n°2020-441 du 17 avril 2020 | Pour l’extension des accords de branche conclus entre le 12 mars et le 10 octobre 2020 dont l’objet est de faire face aux conséquences de l’épidémie du Covid-19, le délai d’invitation des organisations syndicales pour faire connaître leurs observations et le délai pour demander une expertise sont réduits à huit jours
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Du 12 mars au 10 octobre 2020 |
Source URL: https://www.actuel-expert-comptable.fr/content/sortie-de-letat-durgence-san-taire-inventaire-des-mesures-sociales-applicables-au-1er-2 |
La plupart des entrepreneurs voient leur prestations et commandes annulées compte tenu de la situation. Existe-t-il des aides pouvant palier à cette perte importante de chiffre d’affaires ?
Des aides sont en train d’être mises en place, notamment une possible aide financière de 1 500 € pour les entreprises qui réalisent moins de 1 millions d’euros et qui :
Si votre entreprise est en péril ou votre trésorerie au plus mal, sachez que vous pouvez demander plusieurs aides.
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L’allocation de solidarité spécifique (ASS) est une aide versée par Pôle Emploi dans le cas où vous avez épuisé vos droits au chômage. Elle est accordée sous condition de ressource et est destinée :
Le montant journalier de l’ASS est de 16,74 € par jour. La demande doit être formulée auprès de votre agence Pôle Emploi. Si vous bénéficiez de l’ACRE, vous pouvez cumuler intégralement l’ASS pendant 12 mois
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Le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) propose des aides financières aux indépendants en fonction de la difficulté rencontrée.
Une fois rempli vous devez transmettre votre formulaire à l’agence URSSAF de votre région.
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Un fonds de solidarité devrait être mis en place prochainement pour les entreprises de moins de 1 millions d’euros qui doivent fermer pour raisons sanitaires, ou dont le chiffre d’affaires baisse de plus de 50%. Ces entreprises pourront toucher une aide forfaitaire mensuelle de 1 500€. Les modalités de versement et de calcul de cette aide restent à venir.
Le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) met en place une aide financière exceptionnelle à destination de tous les commerçants et les artisans qui :
L’aide correspondra au montant des cotisations de retraite complémentaire versées par les artisans et les commerçants sur la base de leurs revenus de 2018 et pourra aller jusqu’à 1 250 €.
Cette aide sera versée de manière automatique par les Urssaf et ne nécessitera aucune démarche des travailleurs indépendants concernés.
Le montant de cette aide sera par ailleurs exonéré d’impôt sur le revenu ainsi que de cotisations et de contributions sociales.
Cette aide exceptionnelle s’ajoute à l’ensemble des mesures prises en faveur des travailleurs indépendants par le Gouvernement depuis le début de la crise. Elle complète un dispositif massif de soutien à l’activité économique des artisans et des commerçants afin de maintenir leur activité et permettre une reprise rapide et forte de l’économie.
Votre rôle de chef d’entreprise est avant tout d’informer vos salariés sur les recommandations standards communiquées par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), dont vous trouverez un résumé ci-dessous :
Les signes courants d’infection sont les symptômes respiratoires, la fièvre, la toux, l’essoufflement et les difficultés respiratoires.
En cas de suspicion d’infection, les salariés doivent contacter le SAMU (15) et informer la Direction des Ressources Humaines.
Pour rappel, les autorités françaises préconisent pour le moment de prendre ces conseils comme de simples préconisations et de continuer à effectuer vos activités professionnelles et personnelles normalement.
Pour plus de renseignements vous pouvez vous connecter sur le site www.gouvernement.fr/info-coronavirus